Dans le cadre du programme Ado avance ensemble, ses partenaires de mise en œuvre se sont retrouvés du 07 au 11 avril 2025 au Sénégal, pour une rencontre annuelle de liaison et apprentissage. Cette rencontre a été marquée par des moments de partage d’expériences, de célébration de succès, et de pérennisation des résultats.
La rencontre annuelle du programme Ado avance ensemble a débuté par un panel sur les Droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR) : Droits sexuels et reproductifs au cœur de l’agenda mondial de la santé. Ce panel a permis de faire un état de lieu de l’accès aux droits sexuels et reproductifs. A la suite de cette séance d’ouverture, une communication sur une éducation sexuelle efficace, inclusive et transformatrice la facilitation créative et l’approche transformatrice de genre a été faite. Le programme est à sa troisième année de mise en œuvre. Beaucoup d’actions ont été menées en faveur de la santé des adolescents es et jeunes vulnérables. Il est donc opportun selon les organisateurs de marquer un arrêt pour célébrer “nos succès”.
Vue des participants lors de la présentation des actions de protection des DSSR
Célébrer les succès de trois ans d’action pour la santé et droits sexuels et reproductifs des adolescents. es et jeunes vulnérables
Après trois ans de mise en œuvre du programme Ado avance ensemble, ses partenaires ont marqué une halte pour partager les expériences des activités marquantes : Réalisation de plaidoyers, de supports de communication, de films de sensibilisation, la capacitation et la conception d’outils destinés aux personnes vivant avec un handicap, etc. La célébration de ces succès s’est déroulée dans une ambiance de gaieté.
Par la suite, DKT International, partenaire du programme, a présenté son centre d’appel de conseils en ligne pour l’accès à la santé reproductive. ‘’Allô Lydia ‘’ répond aux questions sur la sexualité et la contraception avec des sage-femmes en ligne.
La mise en œuvre du programme AAE a engrangé des résultats significatifs certes, mais il y a des défis vers l’atteinte définitive des cibles du programme restent à relever. A travers les partages d’expériences, chaque organisation a pu s’enquérir des stratégies d’intervention de ses paires.
Pour la suite, l’accent devrait être mis sur le plaidoyer et résister au recul et aux moyens d’opposition afin de faire avancer les DSSR.
Pérenniser les résultats pour perdurer les bonnes pratiques du programme AAE
Le programme Ado avance ensemble est à sa dernière année de mise en œuvre, il est donc important de développer des stratégies pour sa pérennisation, foi de l’équipe organisatrice.
Pour matérialiser cette pérennisation, les partenaires présents ont eu droit à une animation de stand. Ce moment de la rencontre des partenaires a permis aux participants de présenter leurs différentes stratégies d’intervention et leur plan de pérennisation des actions du programme.
Cette rencontre annuelle a aussi été marquée par des études de cas des organisations telles Women First Digital, l’ Organisation pour le dialogue pour l’avortement sécurisé (ODAS) et le Réseau Africain de l’Education, de la Santé et de la citoyenneté (RAES). Elles ont partagé leurs expériences sur les narrations d’histoires, la conduite de campagnes de communication digitale, etc. Des stratégies de cadrage et des messages sur les DSSR, notamment sur l’interruption sécurisée de grossesse ont fait l’objet de discussion et de partages également.
Au delà du cadre d’apprentissage, cette rencontre annuelle a été ponctuée par un diner de célébration.
L’équipe de l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) à son stand
Pour mémoire, le programme Ado avance ensemble vise à permettre aux adolescents. es vulnérables (10-19 ans) d’exercer pleinement leurs droits sexuels et reproductifs dans des sociétés qui répondent mieux à leurs besoins en la matière.
Débuté en 2022, il a une durée de trois ans. L’ABBEF est en consortium avec sept autres organisations : Rutgers International, Ipas, DKT International, la Camnafaw , l’ABPF , l’ Atbef , l’ AIBEF.
Au Burkina Faso, le programme est mis en oeuvre dans les régions du Centre, du Centre-Est, du Centre -Ouest et des Hauts-Bassin.
Il est financé par l’Union Européenne à travers Rutgers International.
Rose J.OUEDRAOGO
